Clémentine CARSBERG

«Comme une mise en écho du programme LIRE LA VILLE avec ma pratique artistique in situ, je suis partie à la recherche d’un vocabulaire qui me permettrait d’écrire cette « ville », cet environnement pour la donner à déchiffrer, à parcourir.

En développant une pratique de dessin au service d’un recensement de formes trouvées à Monflanquin, j’ai regardé les motifs qui s’y logent et qui m’attirent.

Confortée par le plaisir que je prends à les faire et reproduire DE MEMOIRE, je cherche à comprendre « comment regarder », en répétant et répétant encore pour apprendre.

Collectionner les formes, le ramener dans l’atelier, les isoler, les peindre, les copier, me les approprier et les agencer pour et dans les volumes de l’espace d’exposition, dans une sorte de FANTAISIE d’interprétation.

La prégnance silencieuse des formes du quotidien marque nos alentours. FAMILIERES, elles glissent vers le motif, tout en renvoyant aux éléments du réel proche, comme un déjà vu.

Clémentine Carsberg