ANOUK BERENGUER

 

Artiste accueillie en résidence de mi-février à mi-mai 2012. 

Exposition présentée à Pollen du 11 mai au 22  juin 2012.

En résidence à Monflanquin j’ai  travaillé sur les éléments qui définissent un individu, afin de souligner cette difficulté contemporaine d’affirmer une personnalité unique.

En mettant en avant les jeux que chacun peut mettre en place pour falsifier son identité comme une “fiction de soi”, il s’agit avant tout de révéler la “Forme” comme un mensonge…

Définir les formes, et en jouant sur leurs statuts, mon travail s’oriente à la fois sur des questions de perception d’une réalité inaccessible, fantasmée,et sur une représentation mentale et codée. C’est aussi un intérêt particulier pour des notions de manque et d’absence où le vide devient matière à part entière. Il s’agit alors de confondre le réel au moyen de déplacements des codes en produisant un déséquilibre dans un jeu constant de visibilité et de dissimulation, de simulacres et de simulations selon les termes de Baudrillard. À ces questions s’ajoute un intérêt particulier pour les structures, c’est-à-dire les systèmes organisés, normés, qu’ils soient physiques, ou intrinsèques (langage, temps, etc) et qui régissent l’activité humaine de manière presque inconsciente, ainsi que leurs différentes approches à travers autant de domaines qui s’y rapportent (sciences, philosophie, sociologie…). Le répertoire et la taxinomie sont alors des moyens de remise en cause de ces structures,les réorganisant selon de nouvelles articulations logiques, et par d’autres points de vue, cherchant ainsi une certaine « organisation du chaos». De manière plus particulière, il s’agit d’interroger les systèmes connexes du monde de l’art contemporain, ses conditions et ses codes établis. L’exposition, la collection, la diffusion… sont autant de composantes qui déterminent l’objet d’art.”

Anouk BERENGUER

 

 

Edition réalisée dans le cadre de la résidence à Pollen – Epuisée –
Plaquette 4 pages – 21 x 29,5 cm
3 photographies