Florian BALZE
Exposition présentée à Pollen du 12 juillet au 13 septembre 2019
Né en 1969.
Il vit et travaille à Munich.
En échappant à une identification claire, le travail de Florian BALZE impose de resituer les limites qui définissent le « champ de l’Art ».
Usant de palettes oubliées, de matériaux ignorés, revisitant les « rayonnages de l’histoire » dans ses codes et ses modes, Florian BALZE capte, recense, repère la matière d’une création qui sait jouer des ambiguïtés qui la nourrissent. Il repose ainsi des questions essentielles à travers des formules qui incitent à l’expérience et mettent à jour nos rapports complexes, incertains et arbitraires avec des notions comme la « Qualité » ou la « Beauté ».
Florian BALZE propose, dispose et assemble les pièces de «mécaniques plastiques »… se frotte à l’exercice des styles, les découpe, les manipule, les mixe… Qu’il soit nourri de l’univers du bricolage et de la décoration ou du champ artistique, son travail parle d’une «création» dont la définition reste ouverte. il joue de codes du « modernisme » et de «l’abstraction » mais aussi de l’archaïsme de certains modes artisanaux de production.
L’exposition a présenté des travaux couvrant à peu près dix années de production, articulés au travail de Lorenz STÖER, artiste allemand de la Renaissance, connu pour ses dessins et aquarelles dans lesquels il développa des figures géométriques complexes étonnamment avant-gardistes et modernistes. Pour Monflanquin, Florian BALZE a réalisé 2 maquettes à partir de « sculptures » dessinées par Lorenz STÖER et un film d’animation donnant à voir une déclinaison de sculptures de Lorenz STÖER installées dans les salles d’exposition modélisées
Les recherches de Lorenz STÖER et le travail de Florian BALZE affirment de troublants parallèles. Ils soulignent leurs interrogations communes sur la production de formes nourries du dessin, de l’architecture ou du mobilier… Par le rapprochement de son travail avec celui de Lorenz STÖER, Florian souligne plus largement la multiplicité des sources et références qui peuvent nourrir la création de l’artiste affirmant comme l’adage que « rien ne se perd rien ne se créé … tout se transforme».
Catalogue 24 pages couleurs – 16 x 21 cm . + Couverture
photographies couleurs
Texte : Didier Arnaudet / Denis Driffort